1 Décembre 2019
Le Polypore versicolore présente un ensemble de petits chapeaux particulièrement minces, plus ou moins en demi-cercle ou en éventail, qui se superposent et s’imbriquent les uns dans les autres, formant une rosette.
Il offre une palette de teintes très riche, allant du gris bleuté au brun-roux, en passant par le fauve ochracé ou le noir.
Des zones satinées et brillantes alternent avec des parties plus sombres, veloutées et mates. Les Britanniques le nomment « Turquey Tail », la « queue de dinde ». En Allemagne, c’est le Polypore papillon, « Schmetterlingsporling ».
Il est utilisé depuis très longtemps en médecine traditionnelle en Chine et aussi au Japon. Pour vivre longtemps et plein de vigueur, les Asiatiques le consomment séché et réduit en poudre dans le thé.
Il renforcerait l’immunité, ralentirait le développement de certains cancers, aurait une action protectrice sur le foie.
Très décoratif, on le montait jadis en broche. On peut l’utiliser dans des décorations florales.
Il est commun, on peut le rencontrer toute l’année sur les souches, les troncs, les branches à terre de nombreux feuillus notamment de hêtres, de bouleaux. Il cause une pourriture blanche.
Il pousse dans le monde entier. En Chine, son nom, c’est « Yun zhi », le « champignon nuage ». Au Japon, il s’appelle « karawarataké », le « champignon près de la rivière ».
Aujourd’hui, pour faire face à la demande grandissante, il est cultivé à grande échelle dans plusieurs pays.
Claudie