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la tourbière des Creusates

 

La tourbière des Creusates (Saint-François de Sales, Bauges, Savoie) le 3 août

 

 

La météo est plutôt inquiétante, le temps sera froid, la pluie est annoncée à partir de midi, mais il en faut plus pour décourager une valeureuse équipe. Monique a d’ailleurs précisé “vêtements de pluie… au cas où “ !

Arrivés sur les lieux, nous constatons qu’au moins une chose est exacte : le fond de l’air est frais et on s’équipe en conséquence. Monique nous montre une image de la plante vedette de la journée : Swertia perennis. Un seul pas dans la tourbière et la voilà en grand nombre, nous la reverrons sur tout le parcours dans la zone humide, il y en a ici plusieurs centaines d’exemplaires et l’on peut se demander pourquoi une plante si abondante ici n’existe pas dans nos autres tourbières du département, certaines relativement proches et à priori assez comparables en considération du climat et de la nature géologique du substrat.

Jusque vers midi nous continuons la prospection de la zone humide et de ses environs immédiats. Nombre de plantes des terrains humides sont là, citons la discrète Scheuchzeria palustris, deux rossolis, Drosera longifolia et D. rotundifolia, Tofieldia calyculata, Trichophorum alpinum, Rhynchospora alba, Carex lasiocarpa, Salix repens et bien d’autres dont Monique possède une liste. En ce qui concerne les champignons nous n’avons découvert dans la tourbière que deux minuscules espèces non identifiables sur le tas et arrivés en piteux état à la réunion mycologique du lundi soir à Annecy, sous toutes réserves un hygrophore et une galère. N’oublions pas les spécialistes des papillons et araignées qui ont trouvé matière à étude, mais sur ce sujet le rédacteur n’a retenu que le tragique destin d’une mère araignée qui nourrit ses petits jusqu’à ce que ceux-ci soient capables de … la dévorer.

Après le repas tiré des sacs (cake aux cerises et liqueur de bourgeons de sapin-épicéa de Sabrina) que la température n’engage pas à prolonger, nous repartons pour une promenade en sous bois à la recherche de quelques champignons. Hélas la récolte sera décevante : quelques russules vieillissantes avec cependant une belle russule de Romell, quelques lactaires des épicéas, une collybie à larges feuillets, mais rien pour la casserole ! Nous n’insistons pas, les plantes des bords de route permettent une bonne révision botanique : Angelica sylvestris, Rosa pendulina, Succisa pratensis, Epilobium alpestre, Ranunculus lanuginosus et tuberosus, plusieurs espèces de Trifolium etc. etc.

La pluie annoncée finit par arriver, mais maintenant peu importe : nous descendons le Col de Leschaux. Merci Claudie, Françoise et Monique.

Roland M-L

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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