3 Décembre 2013
Le Tamarin (Tamarind en anglais), est le fruit d’un arbre tropical, le Tamarinier, Tamarindus indica, décrit par Linné en 1753, de la famille des Fabacées, sous-famille des Caesalpinioidées.
Le genre Tamarindus ne comporte qu’une seule espèce.
Le tamarinier est originaire de Madagascar, il pousse naturellement en Afrique de l’est, mais il est cultivé depuis très longtemps en Inde (d’où son nom Tamarindus indica) et dans d’autres pays asiatiques. Il est aujourd’hui planté dans tous les pays tropicaux où on apprécie son ombre et ses fruits.
Dans les pays arabes, on appelait le fruit Tamur Hindi, datte indienne, d’où son nom « Tamarin ».
Le tamarin est une gousse marron clair à l’aspect bosselé- elle se resserre après chaque graine.
On casse très facilement la gousse avec les doigts, plus facilement qu’une gousse de cacahuètes.
A l’intérieur, on trouve plusieurs graines entourées d’une pulpe pâteuse parcourue de filaments fibreux.
Cette pulpe est appréciée, à la fois douce et acidulée. Elle a des propriétés laxatives douces.
Les graines sont très dures et brillantes.
La cuisine orientale utilise beaucoup la pulpe du fruit (et aussi les fleurs et les jeunes feuilles) pour faire des currys, des chutneys, des sauces…
C’est l’un des ingrédients de la Worcestershire sauce (avec vinaigre, anchois, mélasse, ail, échalote, diverses épices).
Pour obtenir du jus de tamarin, on fait cuire la pulpe dans un peu d’eau et du sucre.
En Egypte, j’ai acheté (il y a longtemps) une boule de pulpe de tamarin séchée : on en casse un morceau pour faire une infusion.
Merci à Antoine d’Oyonnax qui nous a fait goûter le tamarin lors de la sortie mycologique organisée par Roger en Semine (cf blog, 9 novembre).
Dans quelques jours nous partons au Sénégal : nous pourrons peut-être photographier l’arbre…
Monique