9 Septembre 2013
L’Epeire feuille-de-chêne, Aculepeira ceropegia
Son ventre a la forme d’un ballon de rugby, il est orné d’un dessin caractéristique évoquant une feuille de chêne.
Cette araignée détricote et retisse sa toile chaque jour en fin d’après-midi.
Elle passe presque tout son temps au milieu de sa toile. Mais parfois elle se repose dans une petite « couchette » de soie blanche qu’elle a installée juste à côté, ici sous une fleur de scabieuse.
Nous l’avons surprise en train d’emballer un criquet. En quelques secondes et après l’avoir paralysé avec son venin, l’araignée a déversé sur lui une soie compacte dévidée en larges rubans. Le pauvre insecte a vite été ligoté et n’a eu plus aucune chance de s’en sortir !
L’Epeire à quatre points, Araneus quadratus
Une grosse araignée à ventre rond, de couleur verte avec quatre très belles taches blanches.
Une ombelle retournée et desséchée lui permet d’y fixer sa tente de soie blanche : pendant la journée, c’est là qu’elle se repose.
A la fin de l’été, elle change de couleur et devient kaki foncé, orange ou même rouge brique.
Avant de mourir, elle pondra une centaine de petits œufs emballés dans un cocon de soie isolante : ainsi ils pourront passer l’hiver sans problème.
Araneus diadematus, l’Epeire diadème ou Araignée porte-croix
Ce petit nom à cause de la croix en pierres précieuses qui semble dessinée sur son abdomen.
Une femelle photographiée sur une Reine-des-prés ou Spirée (Filipendula ulmaria)
Nous avons capturé un mâle avec le filet, mais après l’avoir observé, nous l’avons relâché aussitôt.
Claudie