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Voyage au Brésil

Voyage au Brésil

20 janvier 2009,  Odette Lussiana

 

 

Le Brésil est grand comme 15 fois la France. Il occupe la moitié du continent de l’Amérique du Sud. La devise inscrite sur le drapeau national est « Ordre et Progrès ». Les 185 millions de Brésiliens, riches ou pauvres, sont passionnés de football, de musique et de carnaval. Ils parlent le portugais. Leur monnaie c’est le réal.

 

Après une escale rapide à Rio, nous voici à Salvador, capitale de l’état de Bahia et troisième ville du Brésil. La première visite, nous conduit au Fort de Barra à l’entrée de la baie de tous les Saints découverte par l’explorateur Amerigo Vespucci le 1er Novembre 1501.  Nous parcourons le quartier historique du Pelourinho, nommé ainsi à cause du pilori où l’on attachait les esclaves désobéissants.  Ce quartier est pittoresque avec ses maisons coloniales aux pastels intenses. Chacune des 365 églises que compte  Salvador, une pour chaque jour de l’année, a une histoire liée à la conquête portugaise et à l’esclavage.

 

 

Dans la soirée nous assistons à un spectacle de danses traditionnelles afro-brésiliennes et de Capoeira. Véritable expression populaire, le Capoeira est un amalgame de luttes tribales, de danses, de musiques et de chants africains.

 

 

Le lendemain, nous faisons une mini-croisière dans la baie qui compte 56 îles. Un groupe de jeunes musiciens nous accompagnera toute la journée sur le bateau : ambiance assurée. 

 

Nous visitons un marché pittoresque, aux  délicieux fruits exotiques : jaccas, goyaves, acerolas, papayes, fruits du palmier abricot, feijoas, annones. Nous goûtons le lait des noix de coco sabrées sur place et le jus de canne à sucre épais et doucereux. Un marchand vend du tabac brut produit dans la région. Il ressemble à de gros boudins noirs.

 

A Sao Felix, nous visitons le centre culturel de Dannemann qui présente les anciennes techniques de fabrication de cigares.

 

 

Départ pour Foz do Iguaçu, à  environ 3000 km, au Sud Ouest, près des frontières de l’Argentine et du Paraguay. Nous visitons les chutes d’Iguaçu qui font 80 mètres de haut et s’étendent sur 2.700 mètres, dont  800 mètres côté Brésil. Elles déversent 10.000 m3/secondes et jusqu’à 30.000 m3/secondes en période de crue. Iguaçu signifie « Grande eau »

 

 

 

Le parc national d’Iguaçu compte 300 espèces d’oiseaux, 44 espèces de mammifères et 1400 espèces de papillons. Nous visitons le parc des oiseaux. Nous traversons des cages immenses, nous parcourons des passerelles aménagées au-dessus des espèces aquatiques. Un toucan au gros bec et yeux bleus nous regarde sans crainte. Les colibris volent de fleur en fleur à une vitesse étonnante. Il y a là beaucoup d’espèces très colorées : grues, émeu, casoar, faisans de toutes les couleurs, perruches, perroquets, aras, chouettes…

 

 

Nous voici en Argentine pour le Macucco safari : visite des chutes à bord de zodiaques. Il y a beaucoup de papillons sur le chemin qui conduit à l’embarcadère. En maillot de bain, bien sanglés de gilets de sauvetage, nous allons subir une série de douches au plus près des trombes d’eau tiède qui se déversent des chutes. Au retour, nous admirons la nature, le paysage, sous les arcs en ciel, est grandiose.  Dans l’après-midi, sous une pluie battante, nous allons parcourir 1km de passerelles (la galère sans poncho !) pour visiter la fantastique Gorge du Diable d’où l’eau chute d’une hauteur de 82 m, dans un tumulte assourdissant.

 

Le jour suivant, nous verrons le barrage d’Itaïpu (la pierre qui chante). Ses 200 km de long et sa largeur moyenne de 7 km, en font l’un des plus grands lacs artificiels du monde et le rendent capable d’approvisionner en énergie tout le Paraguay et le sud du Brésil. La centrale produit 90 milliards de kw/h et elle est classée comme l’une des 7 merveilles technologiques du monde.

 

 

Nous visitons le site des trois frontières (Brésil, Argentine, Paraguay). Le fleuve Parana sert de frontière aux trois pays.

 

 

 

La prochaine étape de notre voyage sera Rio de Janeiro.  A la descente de l’avion, il ne faut guère de temps pour s’apercevoir que la renommée de la « ville merveilleuse » n’est pas usurpée, le paysage est très beau.

 

Cependant une petite déception nous attend, le lendemain, il pleut. Nous montons en car, au Corcovado, à 710 m d’altitude,  le Christ rédempteur est voilé par un épais brouillard. Inaugurée en 1931, la statue mesure 30 m de haut et  28 m d’extension entre les mains. La structure en béton armé est recouverte de pierre à savon. La tête et les mains sont l’œuvre du sculpteur français Paul Landowski.

 

 

 

 

 

 

Nous visitons la belle église baroque du monastère Saint Benoît et l’immense cathédrale métropolitaine qui peut contenir jusqu’à 20.000 personnes.

 

 

 

 

 

« Liberté, Egalité, Fraternité, un rêve nommé France », voici la banderole qui nous accueillera à l’entrée des locaux de répétition ou « quadras » d’une école de samba d’un quartier populaire de Rio.

 

 

 

 Une école de samba, n’est pas une école, mais une société populaire où l’on se réunit pour préparer les défilés du carnaval. Nous dégustons la feijoada, le plat national qui est servi au déjeuner du samedi. Il est composé de viande de bœuf séchée, d’oreilles, queues et pieds de porc, d’haricots noirs, légumes, et beaucoup d’autres ingrédients vus sur le marché.

 

 

La musique se déchaîne, les danseurs et danseuses en costumes colorés, les jeunes femmes en strings et emplumées sont frétillantes. Nous faisons quelques pas de samba avec eux.

 

 

 

 

 

Repérable de loin en mer, le pain de sucre devrait son nom aux navigateurs français qui y voyaient la forme des pains de sucre bruts, base de l’économie du 16ème siècle. La vue depuis ce promontoire à 396 m à pic sur la mer est très belle.

 

 

 

 Les plages mythiques de Copacabana, Inpanema, Leblon  s’étalent en enfilade. Au loin le Christ du Corcovado semble entreprendre une ascension.

 

 

 

 Nous apercevons les favelas qui montent à l’assaut des collines. Favela c’est le nom d’un arbuste.

 

  
 

Nous partons en car pour Paraty, ville coloniale située à 250 km au Sud de Rio, sur la Costa Verde. Nous allons passer 2 jours dans une auberge ou «  pousada » en pleine nature. Le jardin est très agréable avec ses légumes, arbres, fleurs et fruits exotiques : bananiers, cocotiers, papayers, fruits de la passion, ananas, gombo, manioc, coriandre, roses de porcelaine, tibouchina…

 

 

La ville aussi est pleine de charme, elle sert de décor à de nombreux films .Le port servait, autrefois,  à embarquer l’or et les pierres précieuses du Minas Gerais qui allaient faire la fortune de la couronne du Portugal.

   

 

La dernière soirée a été joyeuse, arrosée de cachaça, mélange glacé d’alcool de canne à sucre et de jus de fruit.

 

 

Je garde de ce grand voyage, le souvenir d’un immense pays, au potentiel énorme et l’impression de n’avoir vu qu’une toute petite partie de ce pays.

 

 

 

 

Merci à André Rosset de m’avoir aidée et encouragée à faire ce montage.

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