16 Octobre 2018
Au début les logettes du Pisolithe sont brillantes, irisées, puis elles changent de couleur et se transforment en poudre brune.
A maturité, l’enveloppe extérieure se déchire dans le haut et libère une très grande quantité de spores brunes. La partie supérieure est mature avant la partie inférieure.
Le Pisolithe est utilisé depuis longtemps pour teindre des étoffes, d’ailleurs l’un de ses anciens noms est Pisolithus tinctorius. Il est conseillé de porter un masque car les spores peuvent provoquer des allergies. Il n’a aucun intérêt culinaire, mais des lanières découpées dans de jeunes exemplaires et séchées pourraient être ajoutées à un potage ou à une sauce pour les aromatiser et les colorer en jaune …
Ce champignon mycorhizique est souvent associé aux chênes verts, aux pins, ici il devait être associé aux cistes … Il aime les sols sablonneux acides, d’ailleurs il a été appelé Pisolithus arenarius : arenarius, des lieux sableux.
Le naturaliste italien Giovanni Antonio Scopoli originaire du Tyrol autrichien (1723-1788) l’a décrit en 1786 sous le nom de Lycoperdon arrizon. Marcel Bon le classe dans la famille des Sclérodermes. Actuellement il fait partie d’une nouvelle famille, les Pisolithacées.
Dans ce maquis nous avons admiré aussi la Lavande à toupet, Lavandula stoechas subsp. lusitanica, avec ses grandes bractées violettes.
… le petit Iris faux-sisyrinche, Gynandriris sisyrinchium, appelé aujourd’hui Moraea sisyrinchium. Le matin il semble fané, mais l’après-midi, les fleurs s’ouvrent
… un Réséda que nous avons appelé Reseda luteola à cause de ses feuilles ondulées…La Gaude, plante tinctoriale utilisée du XIIIe au XVIIIe siècle par les Juifs du Comtat Venaissin pour teindre en jaune les chapeaux qu’ils étaient obligés de porter comme signe distinctif.
…une jolie petite Graminée qui a du panache, Lamarckia aurea … et beaucoup d’autres plantes.
Monique et Claudie
(à suivre)