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Le balanin des noisettes, Curculio nucum

Savez-vous qui fait des trous dans les noisettes ?

  Le balanin des noisettes, Curculio nucum

C’est un tout petit charançon, Curculio nucum – 6 mm, 10 mm avec le rostre.  Nous le rencontrons d’avril à juillet : une adorable bestiole rondelette avec de gros yeux noirs et un rostre impressionnant, long et incurvé.

C’est une femelle : le rostre est presqu’aussi long que son corps.  On distingue une petite « crinière » de soies hérissées sur la moitié postérieure de la suture élytrale.

C’est une femelle : le rostre est presqu’aussi long que son corps. On distingue une petite « crinière » de soies hérissées sur la moitié postérieure de la suture élytrale.

 A l’extrémité de ce rostre se trouvent les pièces buccales, minuscules mandibules pratiques pour ronger les feuilles des noisetiers et autres feuillus.

A l’extrémité de ce rostre se trouvent les pièces buccales, minuscules mandibules pratiques pour ronger les feuilles des noisetiers et autres feuillus.

Des antennes coudées sont insérées sur le rostre, au milieu (photo 1), (photo 2) elles se rabattent lorsque la bestiole creuse ou lorsqu’elle est au repos.
Des antennes coudées sont insérées sur le rostre, au milieu (photo 1), (photo 2) elles se rabattent lorsque la bestiole creuse ou lorsqu’elle est au repos.

Des antennes coudées sont insérées sur le rostre, au milieu (photo 1), (photo 2) elles se rabattent lorsque la bestiole creuse ou lorsqu’elle est au repos.

Sous ses pattes, des palettes adhésives lui permettent de se cramponner au support.

Sous ses pattes, des palettes adhésives lui permettent de se cramponner au support.

Les élytres sont recouverts de squamules, petites écailles brun jaune visibles à la loupe. Sous les élytres, le balanin possède deux ailes membraneuses qui lui permettent de voler.

Les élytres sont recouverts de squamules, petites écailles brun jaune visibles à la loupe. Sous les élytres, le balanin possède deux ailes membraneuses qui lui permettent de voler.

La femelle perce un trou dans la noisette encore tendre avec son rostre. C’est un travail difficile et long : 2 à 8 heures de travail ! Avec son long ovipositeur dévaginable, rétractile, la femelle y dépose un œuf. L’orifice de ponte se referme alors.

photo Internet -La larve : 1, 5 cm, dépourvue de pattes, blanche et la tête brune.  Dès son éclosion, la larve dévore la noisette et grossit très vite.

photo Internet -La larve : 1, 5 cm, dépourvue de pattes, blanche et la tête brune. Dès son éclosion, la larve dévore la noisette et grossit très vite.

Photos Internet -En automne elle fore un trou pour sortir : elle est grassouillette et la sortie est étroite !
Photos Internet -En automne elle fore un trou pour sortir : elle est grassouillette et la sortie est étroite !

Photos Internet -En automne elle fore un trou pour sortir : elle est grassouillette et la sortie est étroite !

Photo Internet - La larve tombe, s’enfonce dans le sol où elle hiverne dans une loge en terre.

Photo Internet - La larve tombe, s’enfonce dans le sol où elle hiverne dans une loge en terre.

Au printemps, au bout d’un an (parfois 2-3 ou 4 ans), la nymphe (stade entre la larve et l’insecte adulte) sort de terre, elle émerge et devient un insecte parfait. Et le cycle recommence !

                                                                                                    Claudie

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