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Balkans -3 - Parc National Pelister, quelques insectes

Pendant cette journée passée dans le Parc Pelister, nous avons pu observer des insectes, en voici quelques-uns.

Le Moiré franconien, Erebia medusa. On reconnait ce Moiré précoce à sa massue antennaire brun clair sur le dessous. On le rencontre dans le Centre et l’Est de l’Europe. 

 

                                          photo Jean-François Normand

Le Semi-Apollon, Parnassius mnemosyne. Cet Apollon n’a pas d’ocelles rouges. Il a comme plantes-hôtes plusieurs espèces de Corydalis. Il est bien présent dans les Balkans.

Une Zygène, la Zygène du serpolet, Zygaena purpuralis ou la Zygène diaphane, Zygaena minos : ces deux espèces ne peuvent être distinguées que par leurs genitalia et leur plante-hôte. 

Le Cione d’Olivier, Cionus olivieri - Ce tout petit charançon (4-5 mm) se rencontre sur les Bouillons blancs (Verbascum). Avec son rostre, il perce les feuilles.

Un gros charançon, Lixus paraplectinus, au corps allongé, aux élytres déhiscents couverts d’une pruinosité jaune.


Une punaise particulière, Phyllomorpha laciniata – En observant de très près une touffe de Scléranthe, Scleranthus perennis, famille des Caryophyllacées, j’ai recherché ces punaises 7-10 mm, jaunâtres, à l’aspect si particulier, car elles sont hérissées d’épines sur tout le corps. Nous les avions vues à l’étang de Canet-Saint-Nazaire, près de Perpignan, sur Paronyque argentée, Paronychia argentea. De plus, ces punaises ont un comportement original et peu courant : après avoir passé l’hiver dans la litière, les femelles après l’accouplement, pondent… sur leurs congénères mâles ou femelles qui transportent les œufs sur leur dos avant la naissance des larves !
Les œufs sont dorés. L’espèce est signalée en Bulgarie, Albanie…

La Coccinelle zébrée, Myzia oblongoguttata. Grande coccinelle 7-9 mm, aux élytres brun-roux avec des taches claires allongées. Dans toute l’Europe, sur les pins. Adultes et larves se nourrissent de pucerons.

La Rhagie inquisitrice, Rhagium inquisitor – Petit Longicorne 9-11 mm.  Les larves saproxylophages, se nourrissent de bois mort en décomposition dans les résineux : Abies, Cedrus, Larix, Picea, Pinus, avec une préférence pour les Pins. Avant de se nymphoser, la larve construit autour d’elle une loge nymphale, elle arrache des fibres d’aubier et les entrelace. Cette loge nymphale ressemble à un minuscule nid.

                              Photo prise à Ponnay, Talloires (74)

Sur les fleurs de Geranium macrorrhizum et Geranium reflexum (cf article précédent), les Empididae étaient très nombreux, parfois 7 sur une fleur ! Ce sont des mouches à l’abdomen souvent long et effilé, une petite tête ronde, mobile, avec de gros yeux. Ces mouches prédatrices d’autres insectes se nourrissent également de nectar qu’elles pompent à l’aide d’une trompe longue et rigide, dirigée vers le bas. 

 La petite Raphidie, Phaeostigma (Raphidia) notata -“Mouche à cou de chameau” pour les Allemands, “Mouche serpent” pour les Anglais. Un long prothorax redressé pour repérer ses proies (pucerons, arthropodes, larves de Lépidoptères, Coléoptères …). C’est aussi une attitude d’autodéfense, comme un reptile qui se sent menacé. Ptérostigmas brun foncé en forme de trapèze et traversés par 2 nervures obliques. Nous avons vu un mâle.

Et plus loin, une femelle avec un long ovipositeur. La femelle pond dans les fentes des écorces. 

 

                                                           Claudie

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B
Merci pour vos belles photos et commentaires.
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