25 Octobre 2020
En montagne, dans les alpages luxuriants, vous avez sûrement remarqué ces petits criquets verts : ce sont des Miramelles fontinales, Miramella alpina subalpina. On peut les rencontrer de la mi-juillet (parfois dès le mois de juin) à fin septembre.
Le mâle est plus petit et plus bariolé que la femelle. Un trait noir part des yeux jusqu’au bout de l’abdomen.
La femelle est plus grande, 22-31 mm. Le trait noir s’arrête au niveau des ailes.
Le corps est couvert d’une pilosité claire et dressée. Les organes de vol (tegmina) sont très réduits, la face inférieure des fémurs postérieurs est rouge.
Phytophage, la Miramelle fontinale se nourrit de plantes (Petasites, Aulne vert, Gentiane jaune…)
Souvent, le mâle un peu paresseux, se laisse porter par la femelle longtemps après l’accouplement et il n’est donc pas rare de les observer en tandem. Le mâle est bien plus petit que la femelle.
Ce couple a sauté pour échapper à un danger et se retrouve au milieu d’une mare.
Lorsque nous randonnons au Mont Cenis, nous observons une Miramelle un peu différente : la Miramelle piémontaise, Epipodisma pedemontana, endémique des Alpes franco-italiennes.
Elle est assez trapue, les organes de vol inexistants, une large bande noire va de l’œil jusqu’à l’extrémité de l’abdomen. La face inférieure des fémurs postérieurs est rouge vif, la face supérieure rouge vineux.
En France, on la trouvera sur une bande de 20 km de large, dans la Savoie, les Hautes Alpes, les Alpes de Haute Provence, les Alpes maritimes.
Claudie