18 Septembre 2019
Pendant la saison mycologique, nous sortons le mardi pour cueillir des champignons que nous présenterons à la réunion du soir.
Le 9 septembre, nous sommes allés au-dessus de Faverges, en direction du col de Tamié à Frontenex.
Le long d’une lisière, nous avons trouvé une vingtaine d’espèces différentes, russules, lactaires, bolets, amanites … Et, cachés dans l’herbe, deux hygrophores de couleur rose…. Une espèce que nous n’avions jamais vue, mais tellement caractéristique que nous avons vite ouvert notre petite bible portative, le Bon.
Famille des Hygrophoraceae … les Cuphophyllus, non. Page suivante, notre champignon est là !
Bon, p 104-105 : c’est Hygrocybe calyptraeformis, section Obrusseae.
Au début, le chapeau est très pointu, en bonnet de lutin. Puis il se fend et les bords se retournent. Chapeau rose, long pied blanc.
Il n’est pas dans le guide des champignons d’Eyssartier et Roux.
Bon l’appelait calyptraeformis, actuellement il faut dire calyptriformis, nous ne savons pas expliquer pourquoi… De toute façon, cela signifie « en forme de calyptra » : dans l’Antiquité, c’était la coiffe portée par les femmes grecques.
L’Hygrophore en capuchon est un joli champignon, très facile à reconnaître : pas de confusions possibles ! Il pousse dans des prairies naturelles, il est rare.
En 2008, il a été placé dans le genre Porpolomopsis.
Pour être « à la mode », il faut donc l’appeler Porpolomopsis calyptriformis, mais « Hygrophore en capuchon » est plus facile à retenir !
D’après des recherches récentes, ce champignon n’est ni mycorhizique ni saprophyte, il serait associé à des mousses.
En Suisse, 12 espèces de champignons sont protégées, notre Hygrophore en capuchon en fait partie.
Monique et Claudie