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Orlaya à grandes fleurs, Orlaya grandiflora

C’est une belle Apiacée (=Ombellifère) annuelle que nous aimons rencontrer en Savoie ou dans le Valais…

Orlaya grandiflora (L.) Hoffm., 1814 - Le botaniste Georg Franz Hoffmann (1760-1826) a dédié le genre Orlaya à Johann Orlay (1770-1829), médecin, botaniste, mycologue russo-hongrois.

Orlaya en Maurienne, en-dessous de la Tour de Bérold.

Orlaya en Maurienne, en-dessous de la Tour de Bérold.

Vue sur le village d’Hermillon

Vue sur le village d’Hermillon

L’ombelle d’Orlaya est composées d’ombellules.

Les fleurs mâles sont petites, elles sont dans la partie centrale. Elles sont entourées d’une couronne de fleurs hermaphrodites ou femelles, leurs pétales sont beaucoup plus grands, surtout ceux de la périphérie, et bifides (fendus en deux dans le sens de la longueur, elles ressemblent à des oreilles de lapin !).

Les fleurs mâles sont petites, elles sont dans la partie centrale. Elles sont entourées d’une couronne de fleurs hermaphrodites ou femelles, leurs pétales sont beaucoup plus grands, surtout ceux de la périphérie, et bifides (fendus en deux dans le sens de la longueur, elles ressemblent à des oreilles de lapin !).

En Haute-Savoie, il y a des parts d’herbiers à Annecy et à Genève. L’Orlaya a été trouvée au pied du Môle en 1847, à Veyrier au pied du Salève en 1853, à Feigères en 1854 et en 1856, à Neydens en 1856, au pied du Vuache en 1877 … (André Charpin et Denis Jordan, Catalogue floristique de la Haute-Savoie)

Mais depuis la plante a malheureusement disparu de Haute-Savoie ainsi que de nombreuses autres régions françaises L’Orlaya poussait dans les champs cultivés, dans les vignes, les moissons, c’était une plante messicole. Mais avec la modernisation des pratiques agricoles elle a disparu des cultures et s’est réfugiée dans des pelouses calcaires.

Les fleurs sont fanées, les fruits se développent : photo Marie-Thérèse R.

Les fleurs sont fanées, les fruits se développent : photo Marie-Thérèse R.

 Les fruits sont secs. Ce sont des akènes avec des aiguillons qui s’accrochent aux poils des animaux.
 Les fruits sont secs. Ce sont des akènes avec des aiguillons qui s’accrochent aux poils des animaux.

Les fruits sont secs. Ce sont des akènes avec des aiguillons qui s’accrochent aux poils des animaux.

Nous avons recueilli quelques graines et nous les avons semées chez nous. Depuis nous avons le plaisir d’avoir chaque année en mai de plus en plus d’Orlayas à côté de nos maisons !

Photos à Lathuile en mai et à Marlens
Photos à Lathuile en mai et à Marlens
Photos à Lathuile en mai et à Marlens

Photos à Lathuile en mai et à Marlens

 

Ces fleurs sont très jolies et elles attirent des insectes !

 … des Abeilles, bien sûr ! L’Abeille domestique, Apis mellifera

… des Abeilles, bien sûr ! L’Abeille domestique, Apis mellifera

 La Cétoine dorée, Cetonia aurata, aime plonger dans les fleurs pour en dévorer le pollen.

La Cétoine dorée, Cetonia aurata, aime plonger dans les fleurs pour en dévorer le pollen.

Le Clairon des ruches, Trichodes alvearius. La tache noire ne va pas jusqu’au bout de l’abdomen, la suture élytrale est épaisse. Les Clairons se nourrissent de pollen et de nectar, mais ils capturent aussi de petites proies.
Le Clairon des ruches, Trichodes alvearius. La tache noire ne va pas jusqu’au bout de l’abdomen, la suture élytrale est épaisse. Les Clairons se nourrissent de pollen et de nectar, mais ils capturent aussi de petites proies.

Le Clairon des ruches, Trichodes alvearius. La tache noire ne va pas jusqu’au bout de l’abdomen, la suture élytrale est épaisse. Les Clairons se nourrissent de pollen et de nectar, mais ils capturent aussi de petites proies.

La Cétoine punaise, Valgus hemipterus, la plus petite cétoine de France.

La Cétoine punaise, Valgus hemipterus, la plus petite cétoine de France.

La Cétoine drap mortuaire, Oxythyrea funesta, très commune, ici en compagnie d'un Clairon.

La Cétoine drap mortuaire, Oxythyrea funesta, très commune, ici en compagnie d'un Clairon.

 La Punaise Arlequin, Graphosoma italicum, se pose toujours sur des ombelles d’Apiacées.
 La Punaise Arlequin, Graphosoma italicum, se pose toujours sur des ombelles d’Apiacées.

La Punaise Arlequin, Graphosoma italicum, se pose toujours sur des ombelles d’Apiacées.

Le Syrphe porte-plume, Sphaerophoria scripta, aime butiner les fleurs. Abdomen au bout élargi et arrondi, c’est un mâle.

Le Syrphe porte-plume, Sphaerophoria scripta, aime butiner les fleurs. Abdomen au bout élargi et arrondi, c’est un mâle.

Un petit papillon, l’Hespérie de la houque, Thymelicus sylvestris.  A voir la graminée à gauche de l’ombelle, la photo n’a pas été prise chez nous en Haute-Savoie, un épi court et ovoïde, c’est Aegilops geniculata (= ovata), une plante du Midi !

Un petit papillon, l’Hespérie de la houque, Thymelicus sylvestris. A voir la graminée à gauche de l’ombelle, la photo n’a pas été prise chez nous en Haute-Savoie, un épi court et ovoïde, c’est Aegilops geniculata (= ovata), une plante du Midi !

Un autre encore plus petit, le Pygmée, Thyris fenestrella.

Un autre encore plus petit, le Pygmée, Thyris fenestrella.

Monique et Claudie

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