23 Juin 2020
Il y a d’autres espèces de Salsifis.
Le Salsifis douteux, Tragopogon dubius (subsp. major), est rare en Haute-Savoie, mais on le trouve souvent en Savoie et dans les régions méridionales. Les fleurs sont plus courtes que l’involucre et le pédoncule est renflé à l’extrémité.
Quant au Salsifis à feuilles de poireau, Tragopogon porrifolius, il a aussi le pédoncule renflé à l’extrémité, et les fleurs sont plus courtes que l’involucre, mais elles sont violettes et non jaunes. Il pousse dans le Midi.
Le Salsifis à feuilles de Crocus, Tragopogon crocifolius, lui ressemble, mais les fleurs intérieures sont jaunes, le pédoncule n’est pas renflé et les feuilles sont nombreuses et étroites. On le trouve dans le sud et aussi en Savoie, dans certains coins de Maurienne.
Le fruit des Salsifis est un akène plumeux. Comme chez le pissenlit, les graines sont munies d’une sorte de parachute, elles sont transportées par le vent.
Et maintenant, voici des conseils et une recette proposés par notre amie Sabrina !
Quand récolter le salsifis des prés ?
D’avril à juin, on cueillera les jeunes feuilles encore tendres pour les déguster en salade.
De mai à juin, on récoltera les boutons floraux : ils sont tendres lorsqu’ils sont encore bien fermés.
Ils sont délicieux crus ou cuits comme les asperges.
Conserve de boutons floraux au vinaigre
Prélevez les boutons floraux.
Ébouillantez un bocal et son couvercle.
Placez-y les boutons, ajoutez une pincée de gros sel,
quelques feuilles d’estragon (frais ou séché)
ou autres plantes aromatiques de votre choix.
Couvrez de vinaigre de cidre.
Placez au réfrigérateur et attendez quelques jours avant de consommer.
Vous pouvez ajouter les boutons à mesure des récoltes dans le bocal et les conserver ainsi plusieurs mois.
Ils s’utilisent comme des cornichons ou des câpres, en particulier pour relever les salades.
Monique et Sabrina